07 Sep Comment terminer l’écriture du texte ?
La difficulté de marquer son histoire par un point final est fréquente. De nombreux prétextes viennent souvent faire reculer ce moment pourtant nécessaire :
- On peut être perfectionniste et se mettre la barre très haut en cherchant sans cesse à l’améliorer.
- On peut craindre le jugement de nos futurs lecteurs.
- On peut désirer l’ajout d’anecdotes, car la vie continue de nous en offrir.
- On peut avoir le vertige, la peur de se séparer de cette partie de notre intimité.
- On peut avoir envie de prolonger la relation complice établie avec notre biographe.
Bref, vous l’aurez compris, les raisons sont variées, mais suffisamment légitimes pour être prises en compte.
En premier lieu, rassurez-vous, je vous accompagne dans ce délicat passage.
D’abord, j’accorde une grande importance à la qualité du texte. Lorsque celui-ci s’achève arrive l’étape de la fabrication de votre livre. Nous composons ensemble l’écrin de votre perle. C’est le moment magique où l’on crée la couverture. Vous choisissez le titre, les couleurs, les illustrations, la police de caractère. Bref, on reste au plus proche de ce que vous êtes, de votre image. J’accorde beaucoup d’importance à cette étape, car elle représente la mise en valeur du fruit de vos efforts pour vous raconter. Parfois, certaines personnes choisissent d’avoir recours aux services d’un professionnel : graphiste, artisan-relieur.
Là, attention, votre ouvrage risque de se transformer en œuvre d’art et vous en serez d’autant plus satisfait(e). Mais, c’est selon vos envies et surtout votre budget. En tous les cas, je m’assure du soin accordé à notre co-création.
Comme il est aussi préconisé dans le cadre de la biographie hospitalière, je vous propose de laisser des pages blanches à la fin du livre. Cela permet de créer un souffle, une suite dans le temps. Pourquoi ? Ces feuilles ouvrent un espace vierge pour les événements à venir ou pour les témoignages des proches.
Enfin, l’heure tant attendue de la naissance du livre sonne, grand moment de joie que j’aime partager avec vous. Apprécier votre fierté d’avoir accompli une œuvre, votre plaisir à offrir votre livre est un beau cadeau. Le meilleur pour moi, c’est l’effet produit sur votre famille et les réactions qui en découlent. Le plus beau compliment que j’ai reçu a été « j’ai l’impression d’entendre et voir ma grand-mère quand je lis sa biographie ».
Alors, prêt(e) à commencer, quelle voix souhaitez-vous entendre ?